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Le Sergio blog
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28 juillet 2010

Droit au logement, La courneuve, 21 Juillet. Expulsion ordinaire. pas d'injures au drapeau, svp.

 


Evacuation de familles sans logement à la Courneuve

envoyé par Mediapart. - L'actualité du moment en vidéo.

Ce sont des images que vous n'avez pas vues puisqu'il n'y avait aucun journaliste sur place au moment de l'intervention. 

Mercredi 21 juillet 2010, les forces de police ont évacué environ 150 squatteurs qui avaient été expulsés deux semaines plus tôt de leur appartement occupé illégalement dans la barre Balzac à La Courneuve. Pour protester contre cette expulsion et réclamer un nouveau logement, des familles avaient installé un campement au bas de la tour. C'est ce campement qui a été évacué la semaine dernière, sous la direction du préfet Christian Lambert en personne, celui-là même que Nicolas Sarkozy avait installé en avril dernier pour appliquer une politique plus ferme en Seine-Saint-Denis.

Selon la préfecture de police, contactée par l'AFP le 21 juillet, l'évacuation se serait déroulée "plutôt dans le calme". Sauf qu'une semaine après, une vidéo mise en ligne par Mediapart contredit la version officielle. Un manifestant a pu filmer une partie de l'expulsion avant que sa caméra ne soit en partie cassée par la police. Sur ces images violentes, on voit notamment un enfant traîné par terre et une femme enceinte évanouie sur le bitume. 

Dès la fin de l'intervention, le DAL (association Droit au Logement) s'était plaint des violences policières. Mais on ne disposait pas encore d'images, puisque la seule journaliste présente sur place, une photographe de L'humanité, avait été évacuée du périmètre peu de temps avant l'intervention des forces de l'ordre.

Selon un porte-parole du DAL, interrogé par Mediapartaprès la diffusion de cette vidéo, "c'est la première fois qu'on voit une telle violence avec des femmes et des enfants. Cette fois, on a franchi un palier dans la répression. Il faut savoir que le DAL n'a jamais été violent. On se contente de sit-in et de campements. Et ces familles demandent juste un toit". Mais que faisaient des femmes enceintes et des enfants dans un campement qui allait être évacué ? Le délégué des familles, Boubacar Touré, répond à Mediapart que"c'est un combat collectif. On ne se sépare pas". Du côté de la préfecture, on assure que les forces de l'ordre ont agi dans le cadre de la loi : "Des sommations sont faites, si elles ne sont pas respectées, il y a infraction. Les effectifs de police présents procèdent alors à l'évacuation des lieux, et à l'interpellation des personnes concernées".

Si l’intervention n’a fait que des blessés légers (la femme enceinte ayant été conduite à l’hôpital), il n'en reste pas moins que ces images frappent par leur brutalité. Une réunion doit se tenir aujourd’hui à la sous-préfecture pour tenter de trouver une solution pour ces sans-logis. Le maire PC de la commune, Gilles Poux, a d'ores et déjà annoncé qu'il n'ouvrirait pas de gymnase pour les accueillir car il refuse de palier aux carences de l'Etat dans ce domaine.

(Source: @si)

 

 

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Commentaires
C
On est un pays dirigé par une bande de pourris,la France des droits de l'homme,nos dirigeants la bafouent tous les jours,à quand une saine révolte, ceux qui méritent d'être jetés dehors,ce sont ces politicards corrompus et véreux!!!
S
Allons, allons... Nos institutions sont saines, la preuve: le Conseil Constitutionnel est toujours présidé par le soudard de l'église St-Bernard...
L
écœurant!<br /> révoltant!<br /> désespérant!<br /> <br /> Si au moins ça pouvaient faire réfléchir ceux qui croient encore aux vertus des urnes. La démocratie de pouvoir ("représentative") est la grande supercherie. Une preuve de plus.
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